La Grande finale

Un groupe de chasseurs à l'aigle galope à bride abattue à travers la steppe glacée de Mongolie. À des milliers de kilomètres de là, une caravane de Touaregs progresse à travers les sables du désert nigérien du Ténéré. Dans l'autre hémisphère, quelques Indiens de la forêt amazonienne entreprennent un long périple à travers la jungle. Tous ces hommes ont un seul et unique objectif : assister à la finale de la Coupe du Monde de football 2002 qui a lieu à Yokoama au Japon qui doit opposer le Brésil à l'Allemagne. Encore leur faut-il trouver le moyen de réaliser leur rêve secret et de communier avec le reste du monde dans une passion irrationnelle pour le ballon rond qui les incite à supporter l'une ou l'autre équipe. Mais, pour cela, ils ont besoin d'un récepteur de télévision relié à une antenne bricolée ou à une parabole de fortune, des denrées rares quand on vit aussi éloigné de la civilisation moderne. Voici un autre regard porté sur la mondialisation à travers la communion de trois peuples pour un sport de masse. Les voies du football sont impénétrables.

A la mort de sa mère, qui était française, Khenan part avec son père, Najem, qui est Touareg, dans sa famille paternelle au Niger. Au milieu du désert, le jeune Parisien va vivre des moments inoubliables. Avec son grand-père, Kenuni, sa tante, Tannes, ses cousins et ses cousines. Il va decouvrir une autre vie, la vie des Imuhars, le nom que se sont donnés depuis toujours les Touaregs et qui signifie être libre.