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◆ Bien 3.34 sur 5 29
La dérive d'un gay parmi les prostitués de Santa Monica Boulevard.
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◆ Navet 1.70 sur 5 15
Un étrange zombie de couleur bleuté émerge de l'océan pacifique avant d'être recueilli par un surfeur. Tous deux sont victimes d'un grave accident qui laisse le surfeur pour mort au milieu de la route. Mais le zombie va trouver un moyen de ramener le jeune homme à la vie. Immergée dans la Cité des Anges, la créature va dès lors se confondre avec un sans domicile fixe schizophrène et, tel un sauveur de l'ombre, se mettre en quête de nouveaux morts à ressusciter...
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◆ Bien 3.06 sur 5
Un jeune zombie prénommé Otto erre sur une route isolée, sans savoir ce qu'il fait là, d'où il vient, ni où il va. Il y a quelque chose d'étrange avec Otto. Il semble être sans-abri, se réfugie dans un parc d'attractions abandonné et ne dort jamais. Il a aussi un trouble de l'alimentation : il a une aversion pour la consommation de chair humaine. C'est un zombie avec une crise d'identité. Après avoir fait du stop jusqu'à Berlin, il rencontre une cinéaste underground, Medea Yarn, qui décide de réaliser un documentaire sur lui. Parallèlement à ce projet, Medea tente de terminer un long-métrage intitulé Up with Dead People, film zombie épique, politique et porno sur lequel elle travaille depuis des années. Elle convainc la star du film, Fritz Fritze, d'héberger chez lui le fragile Otto. Lorsque Otto découvre dans sa poche un portefeuille contenant des informations sur son passé d'avant sa mort, des souvenirs de sa vie commencent à remonter à la surface...
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◆ Navet 0.75 sur 5
Fiction erotique et manifeste politique realise dans le style du documentaire dans la plus pure tradition underground.
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◆ Génial 5.00 sur 5
Consitue d'entretiens et de films dans le film, "Super 8 1/2" retrace la decadence d'une star du cinema porno, Bruce. On y voit aussi des apparitions de personnages jouant leur propre role de references underground tels que Vaginal Creme Davis, Ben Weasel ou Richard Kern, sans parler de la legende vivante de la tele, Buddy Cole, alias Scott Thompson.
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◆ Top 3.50 sur 5
Les plus érudits disent de lui qu’il est un artiste transgressif dans le plus pur sens du terme. Les plus réducteurs affirment qu’il n’est rien de moins que le fils spirituel de Kenneth Anger et de John Waters. Les plus pragmatiques l’ont rangé dans la case chef de file du mouvement queercore. Ce qui est sûr c’est que Bruce LaBruce réalise des films à petits budgets truffés de sexe hardcore, de message politique, de violence et de douceur. Ce qui est certain c’est que Bruce LaBruce concasse joyeusement les clichés de la "gay attitude" tout en pratiquant l’autoglorification ironique, qu’il se joue des poncifs du film d’horreur et du mélodrame et qu’il fuit les chapelles artistiques comme la peste. Bruce fâche, irrite, enchante, charme, fascine et surtout entretient le mystère LaBruce. "The advocate for fagdom" réunit donc une à une les pièces du puzzle. Les témoignages se combinent aux images d’archives rares. Les galeries d’art relayent les extraits de films qui succèdent aux images prises sur le vif sur les plateaux de tournage. Et inversement. Écrivains, cinéastes, galeristes, acteurs, actrices, photographes, producteurs, amis et proches se prêtent au jeu de l’interprétation, de l’analyse ou de la simple anecdote. John Waters, Bruce Benderson, Harmony Korine, Gus Van Sant, Richard Kern, Rick Castro et les autres livrent impressions, théories et aveux. S’esquisse alors le portrait fascinant d’une personnalité singulière aux singuliers talents. Une personnalité complexe en guerre non pas contre le système mais les systèmes. Celle d’un homme qui oscille constamment entre punk attitude et sensibilité extrême.