La Maison des otages

Pete Martin, l’un des chefs de gangs les plus puissants de Manhattan, a entrepris de mettre en place un nouveau syndicat des camionneurs afin de prélever un bénéfice sur le marché d’approvisionnement de la ville. Spécialement choisi par le gouverneur, l’attorney général Thomas Allison est spécialement désigné pour mettre un terme au racket. Mais il se heurte au mutisme des témoins qui, par peur des représailles, hésitent à dénoncer les gangsters. Associé à son ami Horse Wilson, Denny Jordan, qui a refusé de s’inscrire au nouveau syndicat, voit son camion détruit dans un incendie criminel. Tandis que Wilson s’établit comme grossiste, Jordan, dont la femme est enceinte, vole le syndicat et se fait prendre, mais Martin, jouant les grands seigneurs, accepte de passer l’éponge à condition qu’il rejoigne la bande. A regret, Jordan s’exécute. Pendant ce temps, Allison a obtenu d’inculper les témoins qui se réfugient derrière le Cinquième Amendement pour ne pas parler. Pop Wilson, vieil ami de Jordan, est abattu parce qu’il a accepté de porter plainte contre les hommes de main de Martin. Pour contraindre les grossistes à s’inscrire au syndicat, Martin ordonne maintenant la grève générale des camionneurs. Horse Wilson est assassiné à son tour parce qu’il incite ses compagnons à désobéir au mot d’ordre de Martin. Cette fois, Jordan se rebelle et, usant de son influence sur les camionneurs, brise la grève ouis s’attaque directement à Martin et, après une violente bagarre, livre le chef du racket à la justice.