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◆ Génial 4.50 sur 5 2
Ce film est d'abord né d'une rencontre forte et fortuite, dans une rue toulousaine, avec un homme errant " aux semelles de vent ", un vagabond gouailleur et lumineux : Phil le Fakir, clown et SDF de son état, lancé alors dans une grève de la faim contre le harcèlement de la Police Municipale et pour le combat quotidien des Enfants de don Quichotte Toulousains. C'était le jour de son anniversaire, il était joyeux et criait qu'il était né le même jour que la mort d'Edith Piaf, dans le même hôpital... Je savais désormais que ce film serait le portrait d'obscurs flamboyants, d'errants majestueux, de perdants généreux, de déclassés à la classe humaine sans pareille, de figures de l'ombre mises en lumière... Ce film raconte leur vie des hauts et bas, leur combat pour avoir un toit...
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◆ Bien 3.04 sur 5 14
A Najac, on vit libre, on bricole et on transforme tout ! Le voisin répare la voiture du voisin, le retraité fait office de psychologue, le chef de gare déguste un Paris-Brest, la pêche devient un exercice de haute voltige et un clown surgit là où on attendait un train. Nous sommes en 2001 et, à l’autre bout du monde, deux avions percutent deux tours. A Najac, on s'indigne et on compatit, puis l’existence reprend son cours à coup de gestes simples et d’élans solidaires. L’amitié s’y dresse en rempart contre la solitude et le café fumant a un sacré goût de réconfort. Octobre 2008, l’hiver frappe à la porte du petit village de l’Aveyron et M. Sauzeau, mécanicien génial au cœur bien huilé, disparaît… Alors le rêve d’une vie se disperse, pour engendrer d’autres vies, d’autres rêves.
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◆ Top 4.24 sur 5 31
Un chef de gare surréaliste, un poète de la mécanique, un retraité "à la coule", une centenaire à l'humeur chantante, un paysan voyageur, un gyrocoptère qui fait du sur-place, un coq qui passe à la casserole... La Vie comme elle va prend les choses comme elles viennent et les gens comme ils sont. Loin du cynisme de la ville, le film révèle la réalité décalée d'un petit village de la campagne aveyronnaise : un bouquet champêtre d'humanité dont les héros sont reliés par un même désir, celui de vivre à Najac, proches de la nature, et y vivre bien, libres.
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◆ Top 3.94 sur 5 64
Quelques habitants d'un petit village aveyronnais résistent avec bon sens citoyen, humour et poésie, au rouleau compresseur de la mondialisation.
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◆ Top 3.72 sur 5 170
"On souhaite s'approcher de ceux que l'on admire, pour les écouter, les connaître. Mais ces hommes-là ne racontent pas leur histoire, ils la vivent. Rencontrer Eric est déconcertant. Un homme de discrétion et d'humilité. Une présence, imposante. Des mots simples et un humour pudique. Je regrette de ne pas l'avoir mieux connu. Mais si je l'avais connu davantage, en aurais-je su beaucoup plus ? Parrainé par l'Association Eric Tabarly, le film de Pierre Marcel évoque le parcours hors norme du marin et son extrême sensibilité. S'appuyant sur une documentation unique d'archives radiophoniques et audiovisuelles, françaises et étrangères, professionnelles et amateurs, inédites pour la plupart, le documentaire nous fait revivre les courses au large, les arrivées discrètes ou triomphales, en solitaire ou en équipage, au long des trente cinq années de suprématie des Pen Duick sur toutes les mers du monde. Tabarly : la symbiose parfaite entre un homme, un bateau et la mer. Si Tabarly ne voulait pas être un homme à messages, il demeure pour toujours exemplaire. Jacques Perrin, producteur."