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◆ Bof 2.46 sur 5 161
Une maison où on aime venir. De longues soirées où on écoute, regarde, rit, affirme une chose puis son contraire. C'est l'avantage des cercles d'habitués, on se connaît si bien. Elans de franchise ou excès de dissimulation, instants de doute, de joie fondée ou infondée, tout s'y côtoie, pour le plaisir des invités et des maîtres de maison. A ces derniers, tout réussit et leur existence est de celles qu'on envie. Mais soudain, l'horloge se dérègle. Un jour, quelqu'un part, et tarde à revenir. Et quand la sonnette retentit enfin, le monde a basculé. Plus tard, un homme et une femme se retrouvent dans cette maison et se voient vraiment pour la première fois. L'un l'a voulu, l'autre non. L'un veut parler, l'autre pas. Difficile d'être dans la même maison quand on ne veut pas les mêmes choses.
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◆ Bien 3.12 sur 5 54
Venise, 3 janvier 1982. Sur le chemin qui le mène vers la prison de Rovigo, Sergio se remémore ses débuts dans la clandestinité, les débats fiévreux et engagés avec ses camarades, puis le passage à la lutte armée au sein de "Prima Linea", l'une des principales cellules terroristes d'extrême-gauche. Il se rappelle surtout sa rencontre avec Susanna, la femme qu'il aime, avec qui il a partagé les mêmes idéaux et qu'il s'apprête à faire libérer dans ce qui fut l'une des plus audacieuses et des plus violentes évasions de ces "années de plomb ".
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◆ Bien 3.25 sur 5 5
Le père de Zeno Cosini, un trentenaire rêveur, décède. L'héritage laissé par le vieil homme stipule que Zeno ne touchera sa part qu'à condition de trouver un travail. Giovanni Malfenti, un ami de son père, riche marchand d'art, l'engage. Une amitié s'établit entre eux. Zeno ne va pas tarder à succomber au charme d'Ada, l'aînée des quatre filles de Giovanni, puis à celui d'Alberta, sa soeur.