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Depuis plus de quinze ans, Jeanne Lafarge travaille au Crédit municipal, plus connu sous le nom de «Chez ma tante». Appréciée pour sa gaieté naturelle, elle se laisse pourtant peu à peu gagner par la morosité générale. C'est qu'elle a pris conscience que ses «clients» reviennent de plus en plus souvent revendre ou gager le peu qui leur reste. Chaque jour apporte son lot de drames provoqués par les ravages de la pauvreté. Pour tenter de soulager un peu des familles brisées, Jeanne s'arrange pour surévaluer des objets gagés. Mais son directeur découvre ses malversations et l'oblige à rembourser. Ses économies étant plutôt maigres, elle se résout à braquer son propre établissement...