Hop

1960, Congo. Entre Noirs et Blancs, c'est la fin des illusions. Elle est jeune et belle. Il transpire derriere ses lunettes, il est blanc. Elle est noire, comme ceux qui dehors les assiegent. Elle saigne et lui demande de l'eau. Dans la chambre qui les abrite, le robinet ne fonctionne pas. Dehors il pleut toujours, tant de pluie et pas d'eau.

Un peu par hasard, Mathieu, chômeur de longue durée rencontre Marc, gérant d'une société d'accessoires de sécurité. Rien ne les rapproche mais Mathieu s'incruste. Il découvre que Marc a lui-même ses petits problèmes, sa société va mal, il est en instance de divorce. Mathieu, lui, est pressé par le chômage de trouver un nouvel emploi rapidement. Tous deux décident de partir pour le Sud mais la voiture les lâche au milieu des Ardennes. L'escapade avortée tourne ainsi au désastre et cela d'autant qu'elle est l'occasion de tomber les masques et de mesurer les différences : Marc et Mathieu n'étaient vraiment pas faits pour se rencontrer. Pourtant, à force de mieux se connaître, il arrive qu'on s'attache. Formidable non ?