-
◆ Top 3.71 sur 5 59
A l'heure où impuissance et résignation l'emporte, le travail de Noam Chomsky est un antidote radical pour tous ceux qui veulent en finir avec la fabrique de l'impuissance et ses chiens de garde intello-médiatiques. Inlassable, inclassable, implacable, "l'intellectuel le plus populaire et le plus cité au monde" poursuit la mise à nu des mécanismes de domination avec une étonnante vitalité. Mais pas d'hagiographie, pas de prêt à penser. Souvent l'intellectuel est celui qui veut nous faire penser comme lui. Au contraire, Chomsky nous incite a développer par nous même en pensée critique contre les différentes formes de pouvoir et les idéologies qui les justifient. Il montre que les changements sociaux sont à notre portée.
-
◆ Top 3.50 sur 5 3
Fin de la suprématie militaire du bloc atlantiste, emballement des outils commerciaux et monétaires, décroissance économique, pénurie énergétique et écologique, tensions géostratégiques inquiétantes, crispations identitaires... Comment gérer le désordre mondial ouvert par le déclin des Etats-Unis ? Et éviter que ses visées hégémoniques ne mettent toujours plus la planète à feu et à sang ? D'Israël, des Etats-Unis, d'Europe, d'Inde, de Russie, d'Amérique latine et du monde arabe, 14 responsables politiques, analystes et militaires réfléchissent à des alternatives pacifiques à la logique de domination. Leurs visions du monde expriment-elles une voie de sortie de crise ?
-
◆ Génial 5.00 sur 5 2
Notre mémoire collective est marquée par les images des atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale, en particulier par les nazis. Afin de garantir que "la bête immonde" ne puisse revenir, le législateur a produit des lois mémorielles dont la loi dite Gayssot de 1990, qui qualifie de délit la contestation de l'existence des crimes contre l'humanité, tels que définis par le Tribunal militaire international de Nuremberg. Après vingt années de son application, nombreux sont les historiens, philosophes, hommes politiques de tous bords, et jusqu’au sein de l’appareil judiciaire, à dénoncer les dérapages qu’elle a engendrés. Concurrence génocidaire, surenchère victimaire, renouveaux identitaires et racistes, gigantesques détournements financiers : ce film pose la question de cet engrenage liberticide. Quel sens donner à ce qui s’apparente à une véritable main basse sur notre mémoire ?