Célibataires

Ben, 35 ans, profite des 30 ans de Karine pour lui faire ce qu'elle n'attendait plus. Sa déclaration d'amour, la totale : mariage, vie à deux, appart', enfants, chien, ou l'inverse. Une petite révolution pour Ben, fermement accroché depuis trois ans à son indépendance. Mais il est trop tard, Karine profite de ce dîner anniversaire pour lui annoncer que c'est fini. Pour Ben l'angoisse commence. A défaut d'une mère, il trouve refuge chez ses amis. La bande.

En 1968, cinq copains montent un réseau révolutionnaire. Parmi eux, l'un se fait appeler Netchaïev, du nom d'un terroriste russe. A cette même époque, quelqu'un le trahit et il est passé pour mort. Aujourd'hui, alors que tous se sont rangés, Netchaïev revient avec le désir profond de se vanger.

Mikael (Jean-Michel Verner), Skip (Frédéric Diefenthal) et P'tit Louis (Anthony Delon) préparent un gros coup. Dans sa voiture, Michael s'arrache les cheveux en faisant répéter à P'tit Louis les insultes que celui-ci devra proférer à la secrétaire de Perron. Perron (Miki Manojlovic), c'est le producteur qu'ils viennent martyriser pour avoir ignoré leur scénario sept fois de suite. Les trois lascars en veulent à toute l'industrie cinématographique. Ce qu'ils recherchent, c'est qu'on s'intéresse un minimum à leur intrigue, qu'on daigne lire leur scénario. Ils prennent alors en otage le producteur et sa fille, puis exigent une équipe télé pour faire connaître leurs revendications. Cette comédie sur les illusions de trois doux rêveurs est le premier long métrage de Jean-Michel Verner en tant que réalisateur.

Encourage par son colocataire, un jeune homme entreprend de réaliser ses rêves de conquêtes féminines. Sous l’œil ironique d'un quinquagénaire, il s'attable a la terrasse du café Beaubourg mais accumule les maladresses.

Suzanne, une costumière de cinéma qui vient de se faire renvoyer, rencontre dans un restaurant, Paul, un homme qui s'est évadé de prison et attend le bateau qui doit venir le chercher à l'aube.