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◆ Top 4.09 sur 5 41
À 80 ans, Siné, continue le combat. Il n’a jamais faibli, ses rages sont celles de ses 20 ans. Viré de Charlie Hebdo, il rebondit en créant Siné Hebdo. C’est au fil de cette aventure qu’il raconte ses combats passés. Athée, anti-flics, anti-armées, anticolonialiste, ami des chats, fou de jazz et de salsa. Le dessinateur a pris fait et cause pour les Algériens pendant la guerre d’Algérie, a fait de Malcolm X le parrain de sa fille, s’est lié d’amitié avec Prévert... Il s’est toujours engagé, s’est parfois trompé, le reconnaît volontiers. Sa férocité, il la tient de son immense tendresse pour tous les opprimés. Alors, il rage contre les nantis de tous poils. L’homme du « journal mal élevé » a de sacrés principes.
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◆ Bien 3.48 sur 5 24
Pour la première fois, après trois ans d’existence, le CGLPL (Contrôle général des lieux de privation de liberté) accepte qu’une équipe de tournage le suive dans son travail, minutieux, essentiel de contrôle des droits fondamentaux dans les prisons, hôpitaux psychiatriques, commissariats… Stéphane Mercurio a suivi une quinzaine de contrôleurs. Leurs lieux de mission : la maison d’arrêt de femmes de Versailles, l’hôpital psychiatrique d’Evreux, la Centrale de l’île de Ré, et enfin la toute nouvelle prison de Bourg-en-Bresse. Pendant ces quelques semaines d’immersion à leurs côtés au coeur des quartiers disciplinaires, dans les cours de promenade des prisons ou dans le secret des chambres d’isolement, un voile se lève sur l’enfermement et la réalité des droits fondamentaux en ces lieux
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◆ Top 3.56 sur 5 18
Dans la petite maison de l'association Ti-Tomm, accolée au mur de la prison des hommes à Rennes, on attend l'heure du parloir. Les familles arrivent à l'avance, toujours. Quelques secondes de retard, et la porte de la prison restera fermée. On vient une, deux, trois fois par semaine, chaque semaine, pendant des mois voire des années. Ce sont majoritairement des femmes; ces pénélopes des temps modernes vivent au rythme de leur homme à l'ombre. Le temps est suspendu, la vie comme arrêtée. L'arbitraire de la prison, les transferts, les interdits sont leur quotidien. En faisant le choix de rester résolument "à côté" de la prison - du côté des familles - le film propose paradoxalement une approche éminemment frontale de ce qu'est la réalité carcérale. La prison en creux. La vie sans l'autre. Mais sûrement pas à côté de la vie.
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◆ sur 5
"Un jour, l'homme de ma vie m'a propose de partir au bout du bout du monde... C'est la Patagonie, une terre hostile et forte, de tempetes, de vents, de glace et de ciel."
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◆ Top 4.00 sur 5
À l’hôpital de Gonesse, c’est tous les jours qu’il faut faire des miracles, en ce début 2003 . Personne ne panique, mais le problème est récurrent : manque de lits, manque de places, manque de personnel...Tandis que les soignants s’affairent autour d’un malade en réanimation, ça bouge aussi dans le box à côté et au téléphone, ça s’inquiète ferme. On case les malades dans des services qui ne les concernent pas, faute de place ; une greffe de cornée poireaute dans le couloir, un pneumologue se retrouve à soigner des problèmes éthyliques, on fait sortir les malades plus tôt que prévu et on s’arrache les cheveux pour faire les plannings...