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Alors que gravement malade il sait qu'il va s'éteindre, que ses jours vont prendre fin, Guiseppe Tommasi, 44 ans, décide de reprendre en main son destin. Pendant qu'il vit ses derniers mois, il tente de se mettre en paix avec lui-même, ses enfants et son entourage. Et y arrive. C'est ainsi que ce qui devait être tragique devient illuminé par la beauté. La passion de Giuseppe nous montre l'histoire d'un homme qui a saisi sa dernière chance de finir sa vie dans la paix et la dignité.
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◆ Top 4.00 sur 5 2
Pour la première fois, une caméra franchit la porte d’un Centre d’accueil pour requérants d’asile en Suisse, sans aucune restriction. Elle nous offre un regard à hauteur d’homme sur un lieu de transit austère où 200 hommes, femmes et enfants attendent, entre doute et espoir, que l’Etat décide de leur sort. L’empathie et la méfiance ponctuent les échanges entre les résidents et le personnel du Centre, chargé d’appliquer la loi la plus restrictive d’Europe en matière d’asile. La Forteresse nous plonge, avec une émotion qui n’exclut pas l’humour, au cœur de ce tri quotidien d’êtres humains
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◆ Top 4.33 sur 5 21
Après La Forteresse , qui décrivait les conditions d’accueil des demandeurs d’asile en Suisse, Fernand Melgar porte son regard vers la fin du parcours migratoire. Au centre de détention administrative de Frambois, des hommes sont emprisonnés dans l’attente d’un renvoi du territoire helvétique. Leur demande d’asile a échoué, ils sont sommés de repartir après, pour certains, avoir passé plusieurs années en Suisse, travaillé, payé des impôts, fondé une famille. Si leur incarcération peut durer jusqu’à 18 mois, l’annonce du renvoi intervient quant à elle sans crier gare, et sa mise à exécution est imminente. Dans ce huis clos carcéral, la tension monte au fil des jours. D’un côté des gardiens pétris de valeurs humanistes, de l’autre des hommes en bout de course, vaincus par la peur et le stress. Se nouent alors des rapports d’amitié et de haine, de respect et de révolte jusqu’à l’annonce de l’expulsion vécue comme un coup de poignard. Cette relation s’achève la plupart du temps dans la détresse et l’humiliation. Ceux qui refusent de partir seront menottés, ligotés et installés de force dans un avion. Dans cette situation extrême le désespoir a un nom : vol spécial.