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◆ Sympa 2.75 sur 5 2
En direct du Metropolitan Opera de New-York. Durée : 3h12 avec 1 entracte. Natalie Dessay interprète pour la première fois au Met, Violetta dans l’étonnante production de Willy Decker. Matthew Polenzani donne sa voix à Alfredo et Dmitri Hvorostovsky interprète Germont. Et à la baguette, Fabio Luisi, le chef d’orchestre invité du Met. Alfredo, jeune homme de bonne famille, tombe fou amoureux d’une courtisane, Violetta. Par amour, Violetta délaisse totalement ses amants pour vivre sa passion avec Alfredo, mais c’est sans compter sur le père d’Alfredo, qui la persuade de quitter son fils. Violetta écrit alors une lettre de rupture, rendant Alfredo fou furieux. La maladie dont elle était atteinte réapparaît, et c'est seule en compagnie de sa fidèle camériste que Violetta se meurt. Par une lettre de son père, Alfredo apprend qu’elle n’a jamais cessé de l’aimer. Furieux et repentant, il accourt auprès de Violetta, mais trop tard : rongée par la phtisie, Violetta meurt dans ses bras.
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◆ Génial 5.00 sur 5 1
En direct du Metropolitan Opera de New York. Durée : 2h20 avec 2 entractes. Ernani est le chef d'un groupe de bandits avec lesquels il veut soulever une révolte contre le roi Carlo pour venger le meurtre de son père. Il se rend en secret au château de Silva pour rencontrer la nièce de celui-ci, Elvira dont il est amoureux bien qu'elle soit déjà promise à son oncle. Carlo, lui aussi amoureux d'Elvira se trouve déjà là incognito. Elvira le reconnaît mais le repousse et face à son insistance n'hésite pas à se saisir d'un poignard pour défendre son honneur. Ernani fait irruption pour protéger Elvira mais le roi le reconnaît et l'exhorte à la fuite. Silva entre à son tour à l'improviste, indigné par l'attentat à son honneur commis par Carlo mais il reconnaît le roi et lui rend hommage. Carlo permet finalement à Ernani de s'échapper.
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◆ sur 5
Pour faire d’abord découvrir un chef d'oeuvre du romantisme slave apprécié des lyricomanes mais pas encore suffisamment connu du grand public, pour la Tatiana bouleversante de pudeur et d'émotion de Renée Fleming, le Lenski de Ramón Vargas, l'Onéguine insurpassable de Dmitri Hvorostovsky, pour la mise en scène raffinée de Robert Carsen et la direction enflammée de Valery Gergiev. Eugène Onéguine est un jeune dandy oisif et blasé. Profitant d'un héritage, il se retire à la campagne. Son ami et poète Vladimir Lenski l’entraîne chez les Larina, de nobles campagnards dont Lenski compte épouser la fille cadette, Olga. La soeur aînée d'Olga, Tatiana, tombe amoureuse d'Onéguine au premier regard. Brûlant de cet amour, elle lui écrit une lettre enflammée, mais Onéguine l'éconduit. Quelques temps plus tard, Lenski insiste pour qu'Onéguine assiste au bal donné à l'occasion de l'anniversaire de Tatiana. Las d’ennui, Onéguine décide de se venger en jouant les séducteurs auprès d'Olga, au grand désespoir de Lenski. Celui-ci, se sentant trahi, demande réparation et défie son ami en duel. Onéguine tue Lenski et quitte la campagne. Quelques années plus tard à Saint-Pétersbourg, Onéguine se rend à une réception. Il y retrouve Tatiana, qui a épousé le vieux général Grémine. Il tombe éperdument amoureux d’elle, envoyant lettre sur lettre à sa bien-aimée, sans jamais recevoir de réponse. Onéguine finit par se rendre chez Tatiana et la surprend en train de verser des larmes sur sa dernière missive. Elle lui dit alors qu'elle l'aime toujours, mais qu'elle veut rester fidèle à son mari.