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◆ Top 4.00 sur 5 2
En différé de la Scala de Milan. Pour découvrir ce qui fait l'ouverture de la saison 2011-2012 de la Scala de Milan, cet « opéra des opéras » ainsi que le définissait Wagner, dans une mise en scène de Robert Carsen dont on sait qu'elle passionnera, avec la distribution la plus éblouissante du moment, un carré d’as constitué d'Anna Netrebko, Barbara Frittoli, Peter Mattei, Bryn Terfel, sous la baguette de Daniel Barenboïm. Séville au XVIIème. Don Giovanni est un jeune noble qui, au grand désespoir de son père, passe son temps à jouir de la vie. Très grand séducteur, fin manipulateur, aidé malgré lui par son pauvre valet Leporello, Don Giovanni attire les femmes dans son lit en leur promettant le mariage avant de les délaisser complètement le lendemain. Après beaucoup de péripéties, il se retrouve pourchassé par les maris, les fiancés, les frères et les pères de celles qu'il a séduites et se réfugie dans un cimetière avec son valet pour se cacher des poursuivants. Il se trouve face à la statue de la tombe d'un père qu'il a tué en duel : La Statue du Commandeur. La Statue s'anime et lui demande de se repentir et de cesser de faire du mal sous peine de finir en enfer. Don Giovanni refuse…
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◆ Bien 3.00 sur 5 1
Leonora est éprise de Manrico, un trouvère qui chante régulièrement sous sa fenêtre. Mais Luna, amoureux d’elle, est décidé à éloigner ce trouvère et à épouser Leonora. La mère de Manrico, Azucena, raconte que sa mère, accusée d’avoir provoqué la mort du frère de Luna, a été livrée au bûcher et que, pour la venger, elle a alors volé le frère survivant pour le tuer mais que c’est son propre fils qu’elle a jeté au feu ! Luna, qui veut toujours Leonora, parvient à faire arrêter Manrico et propose à Leonora sa liberté si elle se donne à lui. Elle accepte mais avale un poison, court offrir sa grâce à Manrico et meurt dans ses bras. Luna le fait exécuter : Azucena lui révèle alors qu’il était son frère.
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◆ sur 5
Pour faire d’abord découvrir un chef d'oeuvre du romantisme slave apprécié des lyricomanes mais pas encore suffisamment connu du grand public, pour la Tatiana bouleversante de pudeur et d'émotion de Renée Fleming, le Lenski de Ramón Vargas, l'Onéguine insurpassable de Dmitri Hvorostovsky, pour la mise en scène raffinée de Robert Carsen et la direction enflammée de Valery Gergiev. Eugène Onéguine est un jeune dandy oisif et blasé. Profitant d'un héritage, il se retire à la campagne. Son ami et poète Vladimir Lenski l’entraîne chez les Larina, de nobles campagnards dont Lenski compte épouser la fille cadette, Olga. La soeur aînée d'Olga, Tatiana, tombe amoureuse d'Onéguine au premier regard. Brûlant de cet amour, elle lui écrit une lettre enflammée, mais Onéguine l'éconduit. Quelques temps plus tard, Lenski insiste pour qu'Onéguine assiste au bal donné à l'occasion de l'anniversaire de Tatiana. Las d’ennui, Onéguine décide de se venger en jouant les séducteurs auprès d'Olga, au grand désespoir de Lenski. Celui-ci, se sentant trahi, demande réparation et défie son ami en duel. Onéguine tue Lenski et quitte la campagne. Quelques années plus tard à Saint-Pétersbourg, Onéguine se rend à une réception. Il y retrouve Tatiana, qui a épousé le vieux général Grémine. Il tombe éperdument amoureux d’elle, envoyant lettre sur lettre à sa bien-aimée, sans jamais recevoir de réponse. Onéguine finit par se rendre chez Tatiana et la surprend en train de verser des larmes sur sa dernière missive. Elle lui dit alors qu'elle l'aime toujours, mais qu'elle veut rester fidèle à son mari.