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◆ Top 4.07 sur 5 15
En juin 1994, Kigali, la capitale du Rwanda, est livrée aux milices extrémistes Hutu ainsi qu'à l'armée rwandaise. L'auteur, reporter-caméraman à l'époque des faits, est atteint d'une balle à la hanche lors de l'attaque d'une paroisse où se trouve dissimulé une centaine de réfugiés. Dix ans après, il décide de retourner sur les lieux pour retrouver les éventuels survivants. Le film propose une réflexion sur le traitement à la fois médiatique et politique de ces évènements.
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◆ Bof 2.09 sur 5 11
C'est une vieille histoire : auparavant on parlait de la traite négrière, aujourd'hui c'est simplement un business qui va de l'artisanat local au réseau organisé. Le film tisse la toile d'un réseau anarchique et international de spéculation et de trafic de jeunes garçons africains, agissant sous l'égide du culte du football mondialisé. Des taudis d'Accra et d'Abidjan aux rutilants temples du sport financés par les pétrodollars, il nous mène sur la piste d'Ananse, l'araignée, figure ancestrale du folklore, qui ruse, trompe et manipule ses pairs. Des familles entières sont prêtes à y sacrifier leurs seuls biens. Alors sur le marché des êtres humains, faute de trouver le diamant, l'or des fous fera l'affaire.
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◆ Sympa 2.83 sur 5 3
Apres avoir ecrit "Pendant les affaires, les affaires continuent", Denis Robert, journaliste a "Liberation" pendant douze ans, recidive, mais cette fois avec un film realise avec Philippe Harel qui est un prolongement de son livre. Sujet: les affaires et les gens qui s'en occupent, patrons, grands et petits, juges, avocats, hommes politiques et faux facturiers.
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◆ sur 5
Un film de la serie televisee Reportages, consacre aux provinciaux qui decident de monter a Paris a travers le parcours de Marie-Angele, quittant son Pays basque natal pour chercher du travail dans la capitale.
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◆ Top 3.50 sur 5
A Cannes, du haut des marches du Palais du Festival, Gilles Jacob voit venir à lui depuis plus de 30 ans le monde du cinéma. Lui, le spectateur acharné du cinéma du monde entier. Cette position de président du plus grand festival du monde, Gilles Jacob la doit avant tout à cette cinéphilie qu’il cultive (comme on cultive son jardin) depuis toujours. Les hasards de la vie ont fait qu’il a pu également accrocher une autre corde à son arc : celle d’un gestionnaire qui lui a permis de trouver, dans cet équilibre si fragile de l’Art et de l’Industrie où se tient le cinéma, la trajectoire d’un Festival où sont réunis les plus grands auteurs du 7ème Art, à côté du plus important marché du film au monde.