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◆ Bof 2.00 sur 5 5
Grand seigneur, magicien, phénix, légende vivante, autodidacte de génie, John Lee Hooker africain... Aucun mot ne semble assez fort pour qualifier l'aura mystique qui entoure le personnage d'Ali Farka Touré, surnommé le " bluesman du désert". Ce documentaire évoque l'histoire de cette incroyable vie, véritable récit initiatique qui l'a mené sur les pistes occidentales pour s'achever par un retour aux sources : le Mali.
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◆ Bien 3.40 sur 5 2635
Ce documentaire porte sur la classe unique d'une école communale, à Saint-Etienne sur Usson, en Auvergne. Le réalisateur Nicolas Philibert a ainsi filmé une de ces classes qui regroupent, autour du même maître ou d'une institutrice tous les enfants d'un même village, de la maternelle au CM2.
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◆ Top 4.06 sur 5 78
Caroline est jeune, impulsive. Colette, plus âgée, est compatissante et bordélique. Face à elles, des familles venues du Sri Lanka, de Mongolie, d'Erythrée et d'ailleurs, demander l'asile en France. Chaque jour il en arrive de nouvelles, avec ou sans passeport, avec ou sans bagage, dans des charters ou des camions bâchés... Comment répondre à ce flot débordant de détresses et de besoins ? Le film raconte ce face à face tendu et explosif, émouvant et drôle, où chacun défend son rôle.
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◆ Top 3.75 sur 5 2
A la radio, dans les années soixante, Boubacar Traoré, dit "Karkar", réveille chaque matin le Mali en chantant l'indépendance. Il fait danser tous les jeunes grâce à ses tubes, mais sa musique est uniquement diffusée par la radio et il n'a pas un sou en poche. Il pose sa guitare et commence à travailler comme tailleur et commerçant pour nourrir sa famille. Quelques années plus tard, un drame le frappe : Pierrette, sa femme bien aimée, décède. Boubacar ne s'en remet pas et s'exile en France. Il travaille dans le bâtiment et chante dans les foyers d'immigrés de la région parisienne, où il passe sa vie. Au Mali, on le croit disparu à jamais. C'est alors qu'un producteur de disques écoute un vieil enregistrement de lui...
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◆ Bien 3.38 sur 5 40
Martin Scorsese nous offre un voyage depuis les rives du fleuve Niger, au Mali, jusqu'aux champs de coton et aux arrière-salles bricolées du delta du Mississippi afin de retracer les origines du blues . Il nous livre un cocktail lyrique de performances originales (dont celles d' Ali Farka Touré , Salif Keita , Habib Koité, Taj Mahal , Corey Harris, Othar Turner) et d'images d'archives rarissimes.
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◆ Sympa 2.63 sur 5 4
Que se passe-t-il au musée du Louvre quand il est fermé au public ? " La Ville Louvre ", déclare Nicolas Philibert, " n'est pas un film d'art, pas plus qu'un reportage de type sociologique sur des petits métiers. J'ai voulu raconter une histoire à partir d'un matériau vivant, transfigurer le réel pour faire naître des émotions ; j'ai filmé les gens du Louvre comme on filmerait un ballet ".
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◆ Top 3.75 sur 5 4
Le 10 juin 1968, des étudiants en cinéma filment la reprise du travail aux usines Wonder de Saint-Ouen. Une jeune ouvrière dit quelle ne rentrera pas. La recherche de cette femme a pris le tour d' une enquête quasi-obsessionnelle...
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◆ Bien 3.43 sur 5 7
A quoi ressemble le monde pour les milliers de gens qui vivent dans le silence ? Le pari de Nicolas Philibert est de nous faire découvrir ce pays lointain des sourds profonds où le regard et le toucher ont tant d'importance. Ce film raconte leur histoire et nous fait voir le monde à travers leurs yeux.
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◆ Bof 2.00 sur 5 4
Ali et Oulougbey sont amoureux de la jeune Mohabat. Ne sachant lequel choisir, elle décide d'épouser le vainqueur du concours de Bouzkachi qui aura lieu à Boukhara. Les deux prétendants vont donc traverser montagnes et steppes pour s'affronter lors d'un combat équestre, plein de cris et de poussière. Tout au long du film, un poète et un peintre brodent, à leur manière, le fil conducteur de ce conte mystique des steppes de l'Asie Centrale.
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◆ Navet 1.75 sur 5 2
Présenté comme l'un des berceaux de l'islamisme intégriste, l'Iran intrigue l'Occident à plus d'un titre. Un dortoir d'université, un cimetière, une école militaire, un cours d'art dramatique, une mosquée... autant de lieux où le cinéaste a rencontré des Iraniens dans leurs occupations quotidiennes : des militaires, des religieux, des jeunes, des anciens combattants, mais également des membres des mouvements réformateurs, étudiants, artistes ou intellectuels qui paient souvent durement le prix de leur combat pour la liberté. Ce documentaire dresse le portrait d'une société fracturée, socialement et culturellement. L'oeil du cinéaste s'y divise et donne lieu à un film kaléidoscopique, à l'image d'un pays dans lequel la ferveur religieuse des uns contraste avec le désir de liberté des autres.
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◆ Navet 1.00 sur 5 1
En bambara, djourou signifie "dette" mais aussi "corde au cou". Dans la crise de la dette extérieure qui étrangle le Mali, qui tient la corde et pourquoi ne la lâche-t-il pas ? Ce film convoque diverses paroles souvent irréconciliables: un ministre malien des finances, un expert en économie du développement, des avocats helvétiques chargés de retrouver l'argent de la dictature dans les coffres des banques suisses, des paysans planteurs de coton, un représentant du Fonds Monétaire International et le spectre d¹un dictateur déchu. Agiter les mémoires de l'histoire du pays, tenter de comprendre le cheminement d'une dette venue d'une autre économie...
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◆ Bien 3.08 sur 5 12
Sur les traces de Stanley, Congo river nous fait remonter de l'embouchure à la source le plus grand bassin fluvial du monde, celui du fleuve Congo. Tout au long de ses 4 371 km, nous découvrons les lieux témoins de l'histoire tumultueuse du pays, tandis que les archives nous rappellent le souvenir des personnages de la mythologie africaine qui en ont fait son destin : les colonisateurs Stanley et Léopold II, les dirigeants africains Lumumba et Mobutu. Ce voyage au coeur de l'Afrique est un hymne à la vie, à l'égal de cette végétation indomptable qui enserre les rives du fleuve. Sur les berges, aux différentes étapes du voyage, les images égrènent les joies et les souffrances d'un peuple, les fêtes et les drames qui rythment l'existence des piroguiers, pêcheurs, commerçants, voyageurs, militaires, rebelles, enfants, soldats, miliciens maï-maï, femmes violées...
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◆ Top 3.67 sur 5 26
C'est un film sur l'engagement politique, au plus près de la vérité d'une femme chilienne, Carmen Castillo, qui survit à son compagnon, Miguel Enriquez, chef de la Résistance contre la dictature de Pinochet, mort au combat, rue Santa Fe, dans les faubourgs de Santiago du Chili, le 5 octobre 1974. Un récit tendu par une interrogation : tous ces actes de résistance valaient-ils la peine ? Miguel et les autres sont-ils morts pour rien ? Au fil des rencontres avec les habitants de la rue Santa Fe, la famille, les amis, leurs vies, leurs visages, Carmen Castillo parcourt un chemin, qui va de la clandestinité à l'exil, des jours lumineux d'Allende aux longues années sombres de la dictature, avec tous ceux qui ont combattu et ceux qui résistent encore aujourd'hui. Se tissent l´histoire d'une génération de révolutionnaires et celle d'un pays divisé. La quête du sens de ces vies engagées nous conduira dans les sous-sols d'un pays amnésique où les morts ne sont pourtant pas morts et où les jeunes inventent, une nouvelle fois, un rêve.
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