Delwende, lève-toi et marche

Au Burkina Faso, les coutumes ancestrales font souvent force de loi dans un Etat confronté à la misère et au poids des traditions. Dans les campagnes, certaines morts inexpliquées sont attribuées à des mangeuses d'âmes, c'est-à-dire des femmes qui en raison de leurs pouvoirs occultes et maléfiques sont selon les villageois responsables de ces disparitions. Ces femmes sont alors marginalisées et deviennent les boucs émissaires de toute une société.

Après Mémoire d'un saccage - Argentine, le hold up du siècle , qui démontait les mécanismes ayant conduit l'Argentine à la crise économique de 2001, La Dignité du peuple montre les conséquences de la crise sur la population. Le film dépeint par petite touche, à travers tout le pays, le portrait d'hommes et de femmes qui ont su relever la tête et combattrent pour retrouver, malgré la faim et la misère, leur dignité. C'est un film sur le pouvoir de la résistance sociale et sur la volonté d'un peuple blessé qui cherchent à reconstruire son pays.

Vincent Fleury, chauffeur de taxi à Lausanne, vit séparé de sa femme et de son fils. Un soir, il fait la connaissance de Thelma, une jeune femme qui lui offre une importante somme d'argent pour l'accompagner en Crète et l'aider à se venger d'un ancien amant. Pendant le voyage, Vincent et Thelma se rapprochent, mais celle-ci se dérobe toujours un peu. Vincent ne comprend pas bien son jeu, jusqu'au jour où, lors d'un flirt un peu poussé, il découvre qu'elle est un homme...

Dans un village de pêcheurs au sud du Sénégal, deux amis d'enfance, Mbanik et Yatma, sont amoureux d'une même femme, Maxoye. Le premier, fils de marabout, ose défier les esprits et parvient à faire disparaître le brouillard qui recouvrait la petite communauté. Le soleil étant enfin de retour, les habitants lui font fête. Les pêcheurs repartent en mer et le marché reprend ses couleurs. Maxoye et Mbanik peuvent dorénavant dévoiler leur liaison aux yeux de tous. Mais Yatma n'accepte pas le nouveau prestige de Mbanik.