L'Albero delle pere

Siddartha habite à Rome avec sa mère Silvia, une belle femme d'une trentaine d'années qui n'a pas muri depuis les années soixante-dix. Régulièrement sans travail, divorcée de Massimo, le père du jeune garcon, elle est le sujet du documentaire sur lequel il travaille.

Un tremblement de terre nocturne jette dans la rue tout un village italien, perle classique du moyen âge, lieu touristique et aisé. Dès l'aube, avec l'arrivée des secours, commence la reconstruction de plusieurs existences.

Une femme belle et riche tombe amoureuse d'un mystérieux inconnu. Elle abandonne sa famille pour lui et s'apprêtent à faire le tour de l'Italie jusqu'au jour où les deux deviennent la cible de la police.

Guido est un écrivain à succès. Son dernier ouvrage fait d'ailleurs partie des finalistes d'un prestigieux prix littéraire. Il est marié et père d'une jeune adolescente introvertie, qu'il force à prendre des cours de natation. Quand elle se révolte, c'est lui qui la remplace dans le bassin pour ne pas perdre l'argent déjà versé. Il fait ainsi la connaissance de Giulia, l'ancienne monitrice de sa fille, une femme mystérieuse et fascinante. Quand il l'invite un soir, elle refuse : elle est en semi-liberté, et contrainte de rentrer en prison tous les soirs. Guido cherche à s'évader de la vie frénétique dans laquelle sa renommée le plonge. Giulia essaie de ne pas s'enfoncer dans le tourbillon de la prison. Elle a une fille adolescente qui refuse catégoriquement de la voir et ne lui pardonne pas de l'avoir abandonnée. Deux personnages que tout sépare et qui pourtant se comprennent et se soutiennent. L'eau, élément essentiel pour Giulia, devient une passerelle entre eux.