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◆ Top 3.71 sur 5 12
Fonds de pension, délocalisation, mondialisation font désormais partie de notre langage quotidien, mais demeurent des notions abstraites, souvent angoissantes. A travers le regard plutôt "atypique" d'un chef d'entreprise de la vallée de la mécanique de précision en Haute-Savoie, le film raconte cette phase récente du capitalisme dominé par des mécanismes financiers "globaux" et implacables. Victimes de leur succès, toutes les plus grosses entreprises de la vallée ont déjà été rachetées par des sociétés financières dont l'unique souci est la rentabilité maximale dans des temps records. Une illustration parfois drôle, et le plus souvent cruelle, du choc des cultures entre l'industrie et l'univers de la finance.
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◆ Top 4.10 sur 5 24
Qu'avons-nous fait des acquis du Conseil National de Résistance ? La sécu, les retraites par répartition, la nationalisation des besoins vitaux de l'économie, la séparation de la presse des pouvoirs d'argent... Voilà ce que le programme du CNR prônait dès 1943 et mettait en place dès 1945. Aujourd'hui mis à mal par notre gouvernement, Walter Bassan et ses camarades John Berger, Stéphane Hessel, Constant Paisant sont là pour faire front et dire NON à la casse systématique des services publics et des valeurs du CNR. N'en déplaise à Bernard Accoyer, pris en flag de langue de bois, qui tentera par tous les moyens de sauver sa crédibilité. Walter est aussi un sacré bonhomme qui nous rappelle que la résistance se pratique au quotidien, et ne manque pas de générosité pour nous transmettre son engagement...
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◆ Top 3.91 sur 5 29
Ce film commence par une histoire locale et finit par raconter la grande histoire sociale française. De la naissance de l'électrométallurgie, en passant par les grands travaux des Alpes et la mutation de l'industrie, jusqu'au déploiement de l'industrie touristique, c'est l'histoire ouvrière en général que racontent les hommes rencontrés par Gilles Perret. Dignes et lucides, ils se souviennent de ce qu'ils furent et témoignent de ce qu'ils sont devenus dans la mondialisation.
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◆ sur 5
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◆ Génial 4.55 sur 5 10
Ali tient une "épicerie" oubliée des opérations de rénovation de sa Cité à Epinay-sur-Seine. Il voit défiler dans sa boutique bien plus que des clients. La caméra s'efface et l'on rencontre des personnages tout en âme, en désespoir parfois : des humains !
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◆ Bien 3.11 sur 5 9
Moustache à l'ancienne, vêtements made in fripes et réveil-matin à la main, une drôle de silhouette hante les rues du 10e arrondissement de Paris. C'est celle de Christian de Rabaudy, un professeur de philosophie retraité atteint d'une maladie banale et pourtant mortelle : le diabète. Autour de lui, une famille adoptive composée principalement de jeunes filles en fleurs et du réalisateur, un Iranien venu du désert perse. Une relation s'instaure, dans laquelle Christian donne à voir un verbe en mouvement perpétuel, un sens exotique du quotidien, et la douce inspiration de sa "folie" pas ordinaire.
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◆ Bien 3.25 sur 5 2
Entre 1960 et 1980, sous le régime d'Hassan II, des centaines d'opposants politiques sont morts et des milliers ont disparu sans laisser de traces. En 2004, une Instance équité et réconciliation, mise en place par le roi Mohamed VI, a enquêté sur ces violences d'Etat afin d'en indemniser les familles victimes. Le film suit cette enquête au sein de quatre familles marocaines. Et laisse émerger un douloureux retour sur soi de toute une société, mais aussi un intime travail de mémoire et de deuil qui rejoint le travail cinématographique.
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◆ Top 4.08 sur 5 12
Dans les campagnes mexicaines, c'est au sortir de l'enfance que l'on commence à travailler. Ces jeunes, comme leurs ancêtres, sont pris dans un combat quotidien pour survivre. Histoire d'une pauvreté dont on hérite, de génération en génération.
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◆ Top 3.60 sur 5 10
Un homme vit reclus depuis trente ans dans une forêt en France. Il creuse en solitaire de profondes galeries souterraines qu’il orne de gravures archaïques. Elles doivent résister à la catastrophe planétaire annoncée et éclairer, par leurs messages clairvoyants, les futurs habitants. Le film raconte cette expérience en marge de la société moderne, affectée par la misère humaine et la perte définitive d’un monde parfait.
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◆ Top 3.84 sur 5 16
Sur les bords de Loire, Bernard Gainier continue bon gré mal gré à cultiver sa vigne et à partager son vin entre amis au " Bureau ", sa cave. À 73 ans, il a toujours vécu seul et reste fidèle à un mode de vie rural qu'il a toujours connu. Bernard est un gardien de la mémoire. Celle du poète local Gaston Couté, héritier de François Villon, qui connut son heure de gloire dans le Montmartre de la Belle Époque. Les deux hommes, qu'un siècle sépare, ont en commun des idées libertaires et la volonté de témoigner de la condition paysanne des plus humbles. Depuis 25 ans, Bernard écume les salles des fêtes de la région pour faire entendre les textes du poète écrits dans sa " langue maternelle ", le patois beauceron. En 2009, il a enregistré son premier CD en solo, une consécration qui le laisse de marbre... "J'chu d'abord un pésan " .