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◆ Bien 3.25 sur 5 2
Entre 1960 et 1980, sous le régime d'Hassan II, des centaines d'opposants politiques sont morts et des milliers ont disparu sans laisser de traces. En 2004, une Instance équité et réconciliation, mise en place par le roi Mohamed VI, a enquêté sur ces violences d'Etat afin d'en indemniser les familles victimes. Le film suit cette enquête au sein de quatre familles marocaines. Et laisse émerger un douloureux retour sur soi de toute une société, mais aussi un intime travail de mémoire et de deuil qui rejoint le travail cinématographique.
- Similaires Mieux notés Populaires Derniers Bande-Annonce
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◆ sur 5
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◆ Sympa 2.89 sur 5 58
Véritable plongée dans l'univers de la mafia japonaise, Young Yakuza est le récit initiatique d'une rencontre, celle d'un jeune homme désoeuvré et d'un parrain, lui-même en pleine crise identitaire. Placé par sa mère en apprentissage au sein d'un clan mafieux, Naoki va découvrir le quotidien des Yakuzas pendant une année entière. Ensuite, il lui appartiendra de choisir : rester ou quitter ce monde qui s'accroche à son passé...
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◆ Génial 4.55 sur 5 10
Ali tient une "épicerie" oubliée des opérations de rénovation de sa Cité à Epinay-sur-Seine. Il voit défiler dans sa boutique bien plus que des clients. La caméra s'efface et l'on rencontre des personnages tout en âme, en désespoir parfois : des humains !
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◆ Top 3.71 sur 5 12
Fonds de pension, délocalisation, mondialisation font désormais partie de notre langage quotidien, mais demeurent des notions abstraites, souvent angoissantes. A travers le regard plutôt "atypique" d'un chef d'entreprise de la vallée de la mécanique de précision en Haute-Savoie, le film raconte cette phase récente du capitalisme dominé par des mécanismes financiers "globaux" et implacables. Victimes de leur succès, toutes les plus grosses entreprises de la vallée ont déjà été rachetées par des sociétés financières dont l'unique souci est la rentabilité maximale dans des temps records. Une illustration parfois drôle, et le plus souvent cruelle, du choc des cultures entre l'industrie et l'univers de la finance.
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◆ Bien 3.11 sur 5 9
Moustache à l'ancienne, vêtements made in fripes et réveil-matin à la main, une drôle de silhouette hante les rues du 10e arrondissement de Paris. C'est celle de Christian de Rabaudy, un professeur de philosophie retraité atteint d'une maladie banale et pourtant mortelle : le diabète. Autour de lui, une famille adoptive composée principalement de jeunes filles en fleurs et du réalisateur, un Iranien venu du désert perse. Une relation s'instaure, dans laquelle Christian donne à voir un verbe en mouvement perpétuel, un sens exotique du quotidien, et la douce inspiration de sa "folie" pas ordinaire.
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◆ Top 4.08 sur 5 12
Dans les campagnes mexicaines, c'est au sortir de l'enfance que l'on commence à travailler. Ces jeunes, comme leurs ancêtres, sont pris dans un combat quotidien pour survivre. Histoire d'une pauvreté dont on hérite, de génération en génération.
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◆ Top 3.60 sur 5 10
Un homme vit reclus depuis trente ans dans une forêt en France. Il creuse en solitaire de profondes galeries souterraines qu’il orne de gravures archaïques. Elles doivent résister à la catastrophe planétaire annoncée et éclairer, par leurs messages clairvoyants, les futurs habitants. Le film raconte cette expérience en marge de la société moderne, affectée par la misère humaine et la perte définitive d’un monde parfait.
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◆ Top 3.84 sur 5 16
Sur les bords de Loire, Bernard Gainier continue bon gré mal gré à cultiver sa vigne et à partager son vin entre amis au " Bureau ", sa cave. À 73 ans, il a toujours vécu seul et reste fidèle à un mode de vie rural qu'il a toujours connu. Bernard est un gardien de la mémoire. Celle du poète local Gaston Couté, héritier de François Villon, qui connut son heure de gloire dans le Montmartre de la Belle Époque. Les deux hommes, qu'un siècle sépare, ont en commun des idées libertaires et la volonté de témoigner de la condition paysanne des plus humbles. Depuis 25 ans, Bernard écume les salles des fêtes de la région pour faire entendre les textes du poète écrits dans sa " langue maternelle ", le patois beauceron. En 2009, il a enregistré son premier CD en solo, une consécration qui le laisse de marbre... "J'chu d'abord un pésan " .