Racines

Le réalisateur Richard Copans se lance à la recherche de ses origines. En quête de liens familiaux, il fait la rencontre d'un ouvrier, d'un fils de poète juif, d'un violoniste, d'un généalogiste, d'une descendante d'esclaves, de plusieurs cousins et de trois musiciens de jazz, dont la musique ne va plus le quitter.

Retour aux Etats-Unis apres huit ans d'absence. Pour le realisateur un retour sur soit, un retour chez lui. "Mon regard est plus clair parce que j'ai ete loin si longtemps. Je veux ecouter. Et cette transition dont je parle, cette transformation de la societe americaine, est une phase particulierement interessante, a mesure que les pressions politiques et economiques s'exercent de nouveau et que le pays fait le fier en attendant les elections presidentielles."

Robert Kramer nous présente son documentaire ainsi : "En 1936, c'était la route la plus utilisée dans le monde. En 1989, elle court le long d'immenses autoroutes, et traverse les banlieues, fine bande de macadam qui traverse les vieux rêves du pays. Quand j'ai filmé pendant cinq mois le long de cette route, je n'ai pas eu l'impression de traverser le passé mais plutôt de révéler le présent. À l'ombre des échangeurs, les centres-villes de verre et d'acier se découpaient à l'horizon, comme des décors de studio. Nous étions dans le Présent, affrontant des temps difficiles". Route One USA, nous raconte cette route mythique...

Que se passe-t-il au musée du Louvre quand il est fermé au public ? " La Ville Louvre ", déclare Nicolas Philibert, " n'est pas un film d'art, pas plus qu'un reportage de type sociologique sur des petits métiers. J'ai voulu raconter une histoire à partir d'un matériau vivant, transfigurer le réel pour faire naître des émotions ; j'ai filmé les gens du Louvre comme on filmerait un ballet ".

Le 10 juin 1968, des étudiants en cinéma filment la reprise du travail aux usines Wonder de Saint-Ouen. Une jeune ouvrière dit quelle ne rentrera pas. La recherche de cette femme a pris le tour d' une enquête quasi-obsessionnelle...

Le cinéaste est parti seul avec sa caméra dans un pays qu'il ne connaissait pas, le Rwanda, près de dix ans après le génocide : un voyage à travers l'inconcevable tel que le reconstruisent des rescapés par leur récit, des orphelins qui pratiquent les danses traditionnelles et leur mentor, Déo. Dans sa colline natale il remonte l'histoire d'une civilisation, d'un peuple d'éleveurs et d'agriculteurs mêlés, Tutsis et Hutus.