Zenne

1975, Turquie. Les employés du bureau de recensement arrivent dans la ville portuaire de Tirebolu. Cette irruption n'est pas sans créer quelque anxiété. Les questions sur le passé ne sont pas toujours anodines. Des plaies qui semblaient refermées sont encore à vif. C'est le cas pour Ayshe. Pendant 50 ans, cette femme est restée muette à propos de sa véritable identité. En fait, elle est la fille d'une des familles grecques de la région de la Mer Noire évacuées en 1916. Son véritable prénom était Eleni. Après la mort de sa mère et de sa soeur, elle a bravé toutes les tempêtes pour sauver sa vie et celle de son frère Niko. Exténuée, sans son frère qu'elle est contrainte d'abandonner en route, elle a fini par arriver dans un village où elle a été recueillie par une famille turque. Là, elle trouve en Selma, la fille adolescente du couple, une véritable soeur...

Après avoir enterré leur père à Istanbul, Timur et ses deux frères rentrent en Belgique. Tandis que l’aîné se réfugie dans la tradition et que le plus jeune s’engage sur une mauvaise pente, Timur décide d’intégrer une fanfare. Mais un Turc dans une fanfare flamande, cela est-il possible ? Une chronique familiale qui nous parle avec justesse et sincérité des difficultés de l’intégration pour une génération déracinée.

Dans un pauvre petit village, proche de la mer Egée, les habitants, des gens simples et laborieux, vivent au rythme de l'air et de l'eau, des soins aux chèvres, de la nuit, des jours et des saisons. Entre culpabilité et colère, trois enfants vont grandir, et leurs personnalités vont se former : Omer, le fils de l'imam, qui souhaite désespérément la mort de son père ; Yakub, qui est amoureux de son institutrice ; et Yildiz, partagée entre l'école et les travaux que sa mère lui fait faire.

La vie est dure pour Romeo et Juliet même à Istanbul. Surtout lorsqu'il est un membre de la classe moyenne conformiste et elle une kurde à la recherche de sa propre normalité dans un monde où la plupart des gens interdit les transgressions.