Goï-Goï

Alors qu'il dort dans son hamac, le griot Djeliba se voit investi d'une mission dans un songe. Il part alors à la ville et s'installe dans le jardin d'une famille bourgeoise moderne. Mabo, l'enfant de la famille, est vite intrigué par le vieux griot, qui lui a promis de lui raconter l'histoire de son nom. Un nom qui évoque toute une épopée, celle du fondateur de l'empire du Mandingue, Soundjata Keita, le fils de la femme-buffle.

Le père d'Amine et Tahir, huit et quinze ans, a quitté le domicile familial. Les deux frères décident alors de partir à sa recherche. Profondément choqués par cette brusque disparition, ils se mettent à traîner, à faire l'école buissonnière et à fréquenter les salles de cinéma. C'est là, qu'un jour, ils leur semblent reconnaître leur père à l'écran. Il volent les bobines pour garder un souvenir de leur père, mais la police ne tarde pas à les arrêter. Lasse de leur conduite, leur mère les envoie dans une école coranique.

Hortense, infirmière d'origine africaine d'une quarantaine d'années, quitte Bordeaux et sa famille pour s'installer avec son amant, Jean-Paul, ostréiculteur dans le bassin d'Arcachon. Pour Malik, son mari, le choc est de taille. Il doit maintenant élever seul ses deux fils de 6 et 12 ans. Quelques jours plus tard, sa vie est à nouveau bouleversée lorsqu'il apprend l'homosexualité de son fils aîné, Dani.