L'Eté des Lip (TV)

"C'est possible, on fabrique, on vend, on se paie !" 1973. Au fronton de la première entreprise d'horlogerie française, la banderole claque comme un appel à l'insurrection des esprits contre la fatalité des licenciements. Tulipe vient d'avoir 20 ans. Cette année 1973 sera pour elle celle de toutes les découvertes, de la lutte syndicale au premier amour.

Tulipe a 20 ans. Elle ne ressemble pas à n’importe quelle jeune ouvrière de cette année 1973 : elle est "une LIP", comme son père. LIP, la première entreprise d’horlogerie française, une usine modèle...Sauf que l’impensable survient : l’entreprise, rachetée en sous main par un groupe étranger, va disparaître. Avec pour conséquence des centaines de licenciements parmi les 1300 salariés. La grève est votée. Rapidement les salaires ne sont plus payés. C’est alors qu’une idée aussi insensée que géniale naît parmi les grévistes : se remettre au travail, tous ensemble et… sans patron ! "On fabrique, on vend, on se paye"… Pour Tulipe et ses amis, c’est le plus bel été de leur vie. Jusqu’au jour où…

Amandine n'a que quinze ans. Pourtant, toute seule, elle doit s'occuper de ses quatre frères et soeurs depuis que leur mère a quitté le domicile familial, voilà quelques semaines. Quant au père, trop occupé par son travail sur des chantiers et sa nouvelle conquête, il se contente de brèves apparitions pour donner un peu d'argent à Amandine. Tant bien que mal, celle-ci dissimule au monde extérieur qu'elle-même et ses cadets sont seuls et livrés à eux-mêmes, terrorisée à l'idée que tous soient placés en famille d'accueil. Nicolas, un nouveau dans la classe d'Amandine, tombe amoureux d'elle. Mais l'étau se resserre sur les plus jeunes...

Ana, juge pour enfants, n'a jamais connu son père, Louis Delpierre. Lorsqu'elle apprend brutalement sa mort, elle se rend pour la première fois dans sa maison à Belle-Isle-en-Mer. Elle va y découvrir le véritable passé de cet homme et plonger dans l'histoire des "bagnes d'enfants". 1933. Loulou a dix ans et n'a commis d'autre crime que d'être abandonné par ses parents. Incarcéré à la colonie pénitentiaire de Belle-Isle-en-Mer, il fait l'apprentissage de la violence, des privations et subit la loi des caïds. Par chance, il devient l'ami de Robert Favart, un grand de quatorze ans, un dur, qui non seulement le protège mais lui enseigne l'art de la bagarre et de la cavale. La rencontre de Paul Alexis, grand reporter, va constituer un tournant dans leur vie et leur permettre de dénoncer le scandale dont ils sont victimes.

Fin 1995, un ancien flic est contacté par l'un de ses anciens patrons pour rencontrer un ex-ministre de l'Intérieur, mis sur la touche par l'actuel gouvernement, et qui ne détesterait pas jouer à déstabiliser une Corse qu'il connaît bien. Ce flic, c'est "L'Ange", corse, un dur, qui vit avec sa seconde femme Milou, bien plus jeune. L'idée est d'organiser un vrai-faux attentat sur la personne d'un haut fonctionnaire, mais pas question de le blesser : il s'agit de montrer que rien n'est sous contrôle et que les gouvernants ont eu bien tort de se passer des services d'un homme aussi adroit que l'ancien ministre en question. L'Ange monte donc une opération en contactant les chefs nationalistes proche de l'ancien ministre, et recrute quelques têtes brûlées qui devront être arrêtées et porter le chapeau. Mais l’affaire ne tourne pas comme prévu. En 1998, c'est l'assassinat du haut fonctionnaire. L'Ange, comprend qu’il s'est fait doubler. Il élabore alors une vengeance à double ressort.

Une libre adaptation du classique de Prosper Mérimée, transposée dans la Camargue française de la Belle Epoque.

Aurélie, cinq ans, passe des vacances idylliques dans le Sud chez sa grand-mère, en compagnie de sa sœur plus âgée et de son jeune oncle. Mais un jour, leur oncle, après quinze années d'absence, revient au sein du clan familial, troublant leur quiétude estivale. Si Aurélie aime d'avance cet homme inconnu, Christelle, sa sœur, est plus méfiante et prédit la chaine d'évènements que cette intrusion va provoquer. L'explosion du clan est inéluctable. Qui sait au fond si elle n'est pas nécessaire ?