Copie conforme

James, un écrivain quinquagénaire anglo-saxon, donne en Italie, à l'occasion de la sortie de son dernier livre, une conférence ayant pour thème les relations étroites entre l'original et la copie dans l'art. Il rencontre une jeune femme d'origine française, galeriste. Ils partent ensemble pour quelques heures à San Gimignano, petit village près de Florence. Comment distinguer l'original de la copie, la réalité de la fiction ?

Un homme d'une cinquantaine d'années cherche quelqu'un qui aurait besoin d'argent pour effectuer une mission assez spéciale. Au cours de sa quête, il rencontre dans la banlieue de Téhéran un soldat, un étudiant en théologie et un gardien de musée, vivant à la limite de la marginalité. Chacun va réagir à sa proposition de façon différente.

Ten met en scène dix séquences de la vie émotionnelle de six femmes, qui pourraient aussi bien être dix séquences de la vie émotionnelle d'une seule et unique femme. Celles-ci sont amenées à relever des défis à une étape particulière de leur vie.

A Téhéran, Hussein abat le propriétaire d'une bijouterie d'un coup de revolver avant de retourner l'arme contre lui. Quelques jours plus tôt... Ce modeste livreur de pizzas s'extasie devant un sac rempli de billets de banque trouvé par son ami Ali. L'espace d'une nuit, Hussein va connaître la vie de luxe que son salaire de misère ne pourrait jamais le laisser entrevoir. Au matin, il retourne à la bijouterie.

Une equipe de cinema arrive dans un village du nord de l'Iran devaste par un tremblement de terre pour realiser un film "Et la vie continue". Hossein, jeune macon, est engage pour un petit role dans le film. Sa partenaire est Farkhonde, la jeune fille du voisinage dont il est amoureux.

Trois réalisateurs mondialement connus se réunissent pour raconter trois histoires entrecroisées se déroulant dans le cadre d'un voyage en train reliant l'Autriche à l'Italie (Rome). Les personnages se trouvent confrontés, à travers des rencontres anodines, à l'amour, au hasard et au sacrifice.

Cent quatorze personnes assistent dans la salle obscure d'une salle de théatre à l'adaptation de Khosrow et Shirin , un poème iranien de Nezami Ganjevi datant du 12ème siècle.

40 réalisateurs ont tourné 52 secondes de leur choix sans son et en trois prises maximum avec la caméra originelle des frères Lumière.

En avril 2000, en Ouganda, Abbas Kiarostami et son assistant, Seifollah Samadian, sollicités par une association humanitaire, le Fida, débarquent à Kampala. Pendant une dizaine de jours, ils découvrent de nombreux enfants ayant perdu leurs parents à cause du Sida. Leur caméra témoigne d'une Afrique joyeuse malgré la souffrance et la maladie.

Abbas Kiarostami nous entraîne au coeur du processus de création de ses films. Il revient à Téhéran, ville où se déroulaient Ten et Le gout de la cerise. Il nous offre une réflexion sur le cinéma.

1- La caméra accompagne un morceau de bois avec lequel jouent les vagues, au bord de la plage. 2- Des personnes se promènent près de la mer. Les plus âgés s'arrêtent, observent les vagues, puis s'éloignent. Plus personne ne passe, reste la mer et les vagues qui se brisent sur la plage. 3- Des formes indistinctes sur une plage hivernale. Un groupe de chiens. Une histoire d'amour. 4- Des canards traversent bruyamment le plan. Dans une direction, puis dans l'autre. 5- Une mare. La nuit. Des grenouilles. Un concert de bruits. Puis l'orage. Et enfin l'aube.

Todd McCarthy retrace le parcours de Pierre Rissient, voué totalement à sa passion du cinéma. Avec un enthousiasme juvénile, Pierre Rissient raconte comment cette passion lui est venue, et sa soif inextinguible de découvrir de nouveaux talents. Mais c’est avec modestie et humour qu’il parle de ses relations avec les plus grands cinéastes. Pourtant, à travers de nombreux témoignages et interviews de réalisateurs, de directeurs de Festivals, de critiques et historiens du cinéma, Todd McCarthy révèle l’influence considérable que Pierre Rissient a eu et a encore dans le monde du cinéma international. Beaucoup de cinéastes ont été reconnus parce qu’il a su les imposer, beaucoup suivent ses conseils judicieux, parce que sa vision est quasi infaillible. Inconnu du grand public, ignoré pratiquement des médias, il est un maillon important, incontournable du cinéma depuis plus d’un demi-siècle, motivé par le seul amour du 7e Art.