-
◆ Top 3.75 sur 5 4
En avril 2006, 13 000 personnes de l'ethnie Dajo se réfugient dans la plaine de Gouroukoun, à l'Est du Tchad. Tous sont des survivants de la guerre du Darfour. Ils y construisent un camp, s'y enferment et s'y inventent une survie. L'auteur s'est enfermé à son tour dans cette prison sans mur. Des images patientes racontent l'interminable temps de l'attente. Une vie au ralenti qui s'égrène, comme suspendue dans le dénuement. Des réfugiés prennent longuement la parole, des enfants dessinent des batailles, des petites filles fredonnent des chansons guerrières : un film de guerre, sans aucune image de guerre...
- Similaires Mieux notés Populaires Derniers Bande-Annonce
-
◆ Navet 1.00 sur 5 1
En bambara, djourou signifie "dette" mais aussi "corde au cou". Dans la crise de la dette extérieure qui étrangle le Mali, qui tient la corde et pourquoi ne la lâche-t-il pas ? Ce film convoque diverses paroles souvent irréconciliables: un ministre malien des finances, un expert en économie du développement, des avocats helvétiques chargés de retrouver l'argent de la dictature dans les coffres des banques suisses, des paysans planteurs de coton, un représentant du Fonds Monétaire International et le spectre d¹un dictateur déchu. Agiter les mémoires de l'histoire du pays, tenter de comprendre le cheminement d'une dette venue d'une autre économie...
-
◆ Top 3.68 sur 5 11
Au Cameroun en mars 2000, le Président de la République institue un "commandement opérationnel" pour lutter contre le grand banditisme de la région de Douala. Le commandement procède à des rafles : 1600 personnes disparaissent ou sont tuées. Un an après, neuf jeunes garçons disparaissent. Le haut-commissaire aux droits de l'homme aux Nations Unies est saisi. Les auteurs de ces rafles sont jugés responsables mais les procédures n'aboutissent pas. Les familles des victimes doivent vivre entre désirs de justice et pressions pour que les crimes soient à jamais effacés de la mémoire collective.
-
◆ Bien 3.33 sur 5
Portrait du cineaste Hou Hsiao-Hsien realise a Taiwan pour la serie "Cinema, de notre temps" creee par Janine Bazin et Andre S. Labarthe
-
◆ Bof 2.10 sur 5 5
Peut-on s'enraciner dans l'espace, le temps ? Que peut-on percevoir d'Israël sans tomber dans la dichotomie ? Comment vivre après la tourmente ? Y a-t-il des images possibles ? Des images directes ? Ou doivent-elles passer par un écran ? Quel écran ? Comment ? Voilà le sujet de ce documentaire sur Israël.
-
◆ Top 4.06 sur 5 78
Caroline est jeune, impulsive. Colette, plus âgée, est compatissante et bordélique. Face à elles, des familles venues du Sri Lanka, de Mongolie, d'Erythrée et d'ailleurs, demander l'asile en France. Chaque jour il en arrive de nouvelles, avec ou sans passeport, avec ou sans bagage, dans des charters ou des camions bâchés... Comment répondre à ce flot débordant de détresses et de besoins ? Le film raconte ce face à face tendu et explosif, émouvant et drôle, où chacun défend son rôle.
-
◆ Top 3.95 sur 5 58
Durant ces 25 dernières années, de la dictature militaire à aujourd'hui, l'Argentine a subi l'un des effondrements économique et social les plus brutaux qu'un pays ait pu connaître en temps de paix. Ce pays riche et sa population ont vécu l'ensemble des traumatismes dénoncés par les altermondialistes. Tout cela avec l'aide et la connivence de multinationales occidentales et sous le regard complice des institutions internationales. Cette politique de la terre brûlée a abouti à un véritable génocide social, un cataclysme inouï fait de famine, de maladies et de vies humaines sacrifiées. Saccage dénoue un à un les mécanismes qui ont conduit à cette catastrophe. Ce film est dédié à tous ceux qui résistent avec dignité et courage. Les chemins de la misère sont encore plus inacceptables lorsqu'ils sont prévisibles et qu¹ils se passent en terre abondante.
-
◆ Bien 3.35 sur 5 17
Après Mémoire d'un saccage - Argentine, le hold up du siècle , qui démontait les mécanismes ayant conduit l'Argentine à la crise économique de 2001, La Dignité du peuple montre les conséquences de la crise sur la population. Le film dépeint par petite touche, à travers tout le pays, le portrait d'hommes et de femmes qui ont su relever la tête et combattrent pour retrouver, malgré la faim et la misère, leur dignité. C'est un film sur le pouvoir de la résistance sociale et sur la volonté d'un peuple blessé qui cherchent à reconstruire son pays.
-
◆ Sympa 2.75 sur 5 2
Invité à un festival de théâtre à Istanbul pendant l'été 1987, Serge Avedikian n'avait pu s'empêcher de traverser la mer de Marmara pour retrouver Soloz, le village de son grand-père arménien, Avédis. De cette journée qui n'a jamais cessé de l'obséder, restent des images à demi-volées et inachevées, donnant à voir les traces furtives d'une communauté chassée en 1922 : une église détruite et des pierres tombales magnifiques gisant... dispersées, réemployées ou abandonnées. Mais demeurent aussi inachevé le dialogue amorcé avec les habitants. Presque 20 ans plus tard, le réalisateur souhaite Retourner à Soloz, briser le tabou si fortement ancré entre Arméniens et Turcs, et, sans délaisser le passé, Retourner les regards vers l'avenir.
-
◆ Sympa 2.63 sur 5 4
Ce film raconte comment deux hommes, l'un paysan dans le désert marocain, et l'autre, immigré en banlieue parisienne, se battent ensemble pour que leur rêve se réalise : faire sortir du désert une pépinière. Leur but à terme est de vendre leurs arbustes et de pouvoir embaucher les fils des fellahs très pauvres de cette région pour les empêcher de partir vers les paradis illusoires de l’Europe...
-
◆ Top 3.74 sur 5 17
Grand fan des films de genre des années 70, Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment, tourne des fictions hilarantes en VHS avec l'aide des habitants du quartier populaire Kazmet à Sousse (Tunisie). Il produit ses films, les réalise et y incarne toujours le rôle principal. Ses tournages sont l'occasion, pour les habitants de son quartier, d'échapper à leur quotidien morose et de vivre des instants intenses, de la préparation jusqu'à la projection dans le café du coin. Notre caméra a suivi Kahloucha pendant qu'il bouclait son dernier opus : "Tarzan des arabes."
-
◆ Bien 3.11 sur 5 23
Au coeur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d'éleveur laitier se confrontent. Alors que des hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel, fortement dépendant des groupes agricoles et agro-alimentaires...
-
◆ Bof 2.42 sur 5 6
"De Silence et d’Amour" donne un aperçu unique de ce monde clos où le matérialisme du monde moderne est rejeté, elles n’ont pas de télévision, de radio ou de journaux. Le film retrace un an de la vie du monastère avec les rythmes quotidiens de l’office religieux et du travail. Centré sur la Semaine Sainte, il retrace une année où une novice est ordonnée nonne et où l’une des religieuses meurt. Bien que principalement un film d’observation, plusieurs entretiens offrent un éclairage sur leur vie, leur foi, leurs moments de doute et leur croyance en la puissance de la prière au cœur de la communauté. Situé à Notting Hill au cœur de Londres, le monastère, fondé en 1878, est le foyer de l’Ordre des Carmélites. Les religieuses mènent une vie de cloître consacrée à la prière et à la contemplation, quittant rarement le monastère sauf pour consulter un médecin ou un dentiste. Le silence est maintenu pendant toute la journée à l’exception de deux temps de loisir. Michael Whyte est le seul réalisateur a avoir pu filmer à l’intérieur du monastère, après dix ans d’attente et de correspondance avec les sœurs.
- Afficher plus de films ...