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◆ Top 3.68 sur 5 11
Au Cameroun en mars 2000, le Président de la République institue un "commandement opérationnel" pour lutter contre le grand banditisme de la région de Douala. Le commandement procède à des rafles : 1600 personnes disparaissent ou sont tuées. Un an après, neuf jeunes garçons disparaissent. Le haut-commissaire aux droits de l'homme aux Nations Unies est saisi. Les auteurs de ces rafles sont jugés responsables mais les procédures n'aboutissent pas. Les familles des victimes doivent vivre entre désirs de justice et pressions pour que les crimes soient à jamais effacés de la mémoire collective.
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◆ Top 3.75 sur 5 4
En avril 2006, 13 000 personnes de l'ethnie Dajo se réfugient dans la plaine de Gouroukoun, à l'Est du Tchad. Tous sont des survivants de la guerre du Darfour. Ils y construisent un camp, s'y enferment et s'y inventent une survie. L'auteur s'est enfermé à son tour dans cette prison sans mur. Des images patientes racontent l'interminable temps de l'attente. Une vie au ralenti qui s'égrène, comme suspendue dans le dénuement. Des réfugiés prennent longuement la parole, des enfants dessinent des batailles, des petites filles fredonnent des chansons guerrières : un film de guerre, sans aucune image de guerre...
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◆ Bien 3.33 sur 5
Portrait du cineaste Hou Hsiao-Hsien realise a Taiwan pour la serie "Cinema, de notre temps" creee par Janine Bazin et Andre S. Labarthe
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◆ Bof 2.10 sur 5 5
Peut-on s'enraciner dans l'espace, le temps ? Que peut-on percevoir d'Israël sans tomber dans la dichotomie ? Comment vivre après la tourmente ? Y a-t-il des images possibles ? Des images directes ? Ou doivent-elles passer par un écran ? Quel écran ? Comment ? Voilà le sujet de ce documentaire sur Israël.
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◆ Top 4.06 sur 5 78
Caroline est jeune, impulsive. Colette, plus âgée, est compatissante et bordélique. Face à elles, des familles venues du Sri Lanka, de Mongolie, d'Erythrée et d'ailleurs, demander l'asile en France. Chaque jour il en arrive de nouvelles, avec ou sans passeport, avec ou sans bagage, dans des charters ou des camions bâchés... Comment répondre à ce flot débordant de détresses et de besoins ? Le film raconte ce face à face tendu et explosif, émouvant et drôle, où chacun défend son rôle.
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◆ Top 4.14 sur 5
Alternant extraits de films - Le Festin nu, La Mouche, Videodrome, etc. - et discussions que ces oeuvres soulèvent, André S.Labarthe va subtilement travailler la rhétorique de ce genre d'exercice, qui relève plus d'une épistémologie que d'une esthétique.
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◆ Navet 1.00 sur 5 1
Le Niger a été le premier pays africain (en dehors de l’Égypte) à créer une industrie cinématographique. Moustapha Alassane et Oumarou Ganda sont les premiers cinéastes et Zalika Souley la première femme à accepter de jouer dans les films. Al'lèèssi ("un destin" en Sonrhay) raconte, en une journée ordinaire, l'histoire des pionniers du cinéma africain.
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◆ Top 3.74 sur 5 17
Grand fan des films de genre des années 70, Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment, tourne des fictions hilarantes en VHS avec l'aide des habitants du quartier populaire Kazmet à Sousse (Tunisie). Il produit ses films, les réalise et y incarne toujours le rôle principal. Ses tournages sont l'occasion, pour les habitants de son quartier, d'échapper à leur quotidien morose et de vivre des instants intenses, de la préparation jusqu'à la projection dans le café du coin. Notre caméra a suivi Kahloucha pendant qu'il bouclait son dernier opus : "Tarzan des arabes."
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◆ Bien 3.11 sur 5 23
Au coeur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d'éleveur laitier se confrontent. Alors que des hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel, fortement dépendant des groupes agricoles et agro-alimentaires...
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◆ Bof 2.42 sur 5 6
"De Silence et d’Amour" donne un aperçu unique de ce monde clos où le matérialisme du monde moderne est rejeté, elles n’ont pas de télévision, de radio ou de journaux. Le film retrace un an de la vie du monastère avec les rythmes quotidiens de l’office religieux et du travail. Centré sur la Semaine Sainte, il retrace une année où une novice est ordonnée nonne et où l’une des religieuses meurt. Bien que principalement un film d’observation, plusieurs entretiens offrent un éclairage sur leur vie, leur foi, leurs moments de doute et leur croyance en la puissance de la prière au cœur de la communauté. Situé à Notting Hill au cœur de Londres, le monastère, fondé en 1878, est le foyer de l’Ordre des Carmélites. Les religieuses mènent une vie de cloître consacrée à la prière et à la contemplation, quittant rarement le monastère sauf pour consulter un médecin ou un dentiste. Le silence est maintenu pendant toute la journée à l’exception de deux temps de loisir. Michael Whyte est le seul réalisateur a avoir pu filmer à l’intérieur du monastère, après dix ans d’attente et de correspondance avec les sœurs.