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◆ Génial 4.50 sur 5 2
Cela se passe en banlieue, cela pourrait se passer dans tous ces lieux qu'on dit à la périphérie, mais à la périphérie de quoi ? Sur les murs des appartements, se posent les fragments des rêves de ceux qui les occupent, papiers peints aux dessins de fleurs, ou à l'aspect de forêt, canevas de flamands roses, objets dérisoires et magnifiques de la sourde résistance qu'ils opposent à la fatalité. Sur les corps de ceux qui les occupent, se marque le souvenir des traumatismes et des blessures, des deuils et des arrachements à une vie ailleurs que leur parole continue à habiter, avec leurs espoirs... Entre la fiction et le documentaire, entre l'histoire racontée par une narratrice d'un enfant qui aurait vécu là, dans une de ces cités laissées pour compte, et qui aurait rêvé de s'en échapper et la rencontre avec ceux qui continuent d'habiter ces lieux, le film découvre un paysage complexe, imprévu, violent et poétique.
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◆ sur 5
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◆ sur 5
Un voyage dans les campings de bord de mer, le long de la côte qui va de l'Espagne à la Camargue, comme l'envers de la société, un jeu de cartes savamment mélangé. Chaque fois que le cinéaste plante sa tente, il fait connaissance avec ses voisins. Et, comme souvent dans ces cas-là, ils disent à un inconnu ce qu'ils ne diraient pas à leurs proches. Ils parlent d'eux, de ce qui compte pour eux...
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◆ sur 5
Angélique a 30 ans. Douée pour le jeu de billard, elle a décidé de réaliser son rêve : faire de ce jeu et de ce sport la principale occupation de sa vie. Elle s'entraîne 5 heures par jour. Elle a été 3 fois championne de France de snooker et s'affronte aux meilleures dans les championnats du monde. Malgré le peu de reconnaissance qu'elle en tire financièrement et de la part de son entourage, elle continue. Solitaire et obstinée, elle vit sa vie comme une aventure. J'ai tenté d'approcher ses motivations, ses questions, sa conception du jeu, sa technique, son rapport à la compétition, ses doutes, sa force et sa fragilité.
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◆ Génial 5.00 sur 5 1
Paul Otchakovsky-Laurens est arrivé à Sablé après la mort de son père en 1946. Il avait un an. Sa mère tombant gravement malade, il a été adopté par une vieille cousine qui l'y a élevé jusqu'en 1962. Il s'est passé, durant sa vie là-bas, des événements qui l'ont déterminé pour de longues années, des choses graves sur lesquelles le silence est tombé et qui sont devenues ce que l'on appelle improprement un secret de famille. C'est là aussi qu'il a découvert par hasard ses origines juives. Il s'est agi pour lui de rendre compte de l'espace de ces silences. Il a voulu rendre ces lieux, ces temps, une vie d'enfant puis d'adolescent dans une petite ville de province immobile, refermée, épieuse. Enquête sur le devenir d'une communauté de province, ses paysages, ses rues et ses habitants, recherches d'archives familiales et retour sur le récit de souvenirs personnels, c'est une telle tresse qu'a choisi de nouer le film.