◆ sur 5
Vouloir brosser le portrait de Jacques Gamblin, c'est vouloir " saisir l'insaisissable " car ce diable d'homme trouve toujours le moyen de suivre des chemins qui ne sont qu'à lui. On pourrait croire qu'il avait, tout petit, comme beaucoup d'acteurs, la passion et des prédispositions pour la comédie..., et on découvre qu'il a rencontré le théâtre seulement à l'âge de 17 ans, à l'occasion d'un stage suivi sans conviction pour devenir moniteur de colonie de vacances... On pourrait le tenir pour un de ces acteurs exigeants qui n'acceptent de travailler que pour le théâtre de recherche ou le cinéma d'art et d'essai... et on le retrouve avec bonheur dans une comédie débridée comme Pédale douce où il joue un banquier, sérieux le jour et strip-teaseur gay la nuit.