-
◆ Bien 3.06 sur 5 425
The Time That Remains est un film en partie autobiographique, construit en quatre épisodes marquants de la vie d'une famille, ma famille, de 1948 au temps récent. Ce film est inspiré des carnets personnels de mon père, et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948, et aussi des lettres de ma mère aux membres de sa famille qui furent forcés de quitter le pays. Mêlant mes souvenirs intimes d'eux et avec eux, le film dresse le portrait de la vie quotidienne de ces palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays.
-
◆ Sympa 2.69 sur 5 341
Melé est chanteuse dans un bar, son mari Chaka est sans travail, leur couple se déchire... Dans la cour de la maison qu'ils partagent avec d'autres familles, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu'ils jugent responsables du drame qui secoue l'Afrique. Entre plaidoiries et témoignages, la vie continue dans la cour. Chaka semble indifférent à cette volonté inédite de l'Afrique de réclamer ses droits...
-
◆ Bien 3.05 sur 5 178
Es, un Palestinien vivant à Jérusalem, est amoureux d'une Palestinienne de Ramallah. L'homme est partagé entre son amour et la nécessité de s'occuper de son père, très fragile. En raison de la situation politique, la femme ne peut aller plus loin que le checkpoint situé entre les deux villes. Les rendez-vous du couple ont donc lieu dans un parking désert près du checkpoint .
-
◆ Bien 3.40 sur 5 166
Instantané de la Havane d’aujourd’hui : un portrait contemporain d’une ville éclectique à travers un film composé de 7 chapitres réalisés par Benicio del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleiman, Gaspar Noé, Juan Carlos Tabío et Laurent Cantet. À travers leurs différentes sensibilités, origines et styles cinématographiques, ils ont saisi l’énergie et la vitalité qui rendent cette ville unique. Certains réalisateurs ont eu le désir de croiser la réalité cubaine en prise avec son quotidien, avec le regard d’étrangers loin de leurs repères. D’autres ont choisi l’immersion totale et se sont inspirés de la vie de la population locale. Chaque chapitre raconte une journée de la semaine, à travers le quotidien d’un personnage différent. Loin des clichés, ce film a pour vocation de faire résonner l’âme de cette ville hétéroclite au fil des quartiers, des ambiances, des générations et des cultures. Si les 7 histoires présentent des intrigues différentes, les réalisateurs ont accepté d’inscrire leur récit dans une trame partiellement commune et de lier les histoires entre elles, afin de créer une impression d’unité dramatique. Certains lieux de tournage, comme l’Hôtel Nacional ou le Malecon, apparaissent de façon récurrente au fil des chapitres. Certains personnages principaux et secondaires glissent d’un film à l’autre, connectant les histoires, de manière à montrer qu’à la Havane, toutes les couches sociales se croisent, se côtoient, parfois s’entremêlent...
-
◆ Sympa 2.78 sur 5 9
Dès que l'on s'intéresse aux relations tumultueuses entre les artistes et les critiques, les anecdotes ne tarissent pas. Il est rare qu'un artiste ne se souvienne pas précisément d'une petite phrase meurtrière qui l'aura marqué à vie. De leur côté, les critiques ont parfois à affronter des situations délicates, sinon périlleuses. Mais une critique peut être bonne aussi, elle peut changer la vie d'un artiste, provoquant le sentiment d'avoir été compris, aimé, pénétré, proche d'un transfert psychanalytique. Curieusement, la relation entre un créateur et un critique, bien que nécessairement publique, est toujours intime. Bref, il y a de la passion dans l'air.
-
◆ Génial 4.50 sur 5 2
Un réalisateur revient en Israel pour faire un film. Il entreprend d'observer la perte d'identité de la population arabe d'Israel et organise son recit en deux parties: "Nazareth, journal intime" et "Jérusalem, journal politique". A Nazareth, sa ville natale, il filme sa famille, au sens large. Son père, sa mère, ses amis, ses voisins. "Jérusalem, journal politique" s'ouvre sur une chanson clef et se clot sur la fin des émissions de la télévision israélienne devant un couple palestinien endormi.
-
◆ sur 5
A partir de sequences de films documentaires hollywoodiens, europeens et israeliens, et d'extraits de journaux televises americains sur le Moyen-Orient, ce film fait l'inventaire des stereotypes du monde occidental vis-a-vis du monde arabe dans les medias.
-
◆ Sympa 2.75 sur 5
Une parabole de notre temps, dans laquelle Marie et Joseph, devenus un couple de Palestiniens d'aujourd'hui, reviennent a Gaza ou ils doivent vivre avec l'occupation israelienne.
-
◆ sur 5
-
◆ sur 5
Dans le train qui les emmène au festival de Vesoul, les cinéastes Amos Gitai et Elia Suleiman discutent à bâtons rompus des sujets qui les préoccupent : la guerre et la paix au Proche-Orient, leurs projets de films, leurs villes et leur vie privée... A Vesoul, l'accueil des Français est plutôt cocasse et la question de la guerre et de la paix au Proche Orient ne soulève que des malentendus : par une sorte d'exotisme inversé, on finit par se demander qui est " l'étranger " dans l'histoire.